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1. Commençons par le commencement
Salut, moi c'est Ana Dosila, j'ai 21 ans et je de quitter l'endroit ou je vivais depuis pas mal de temps maintenant... Une histoire compliquée. Familiale comme vous vous en doutez. Rien ne va en ce moment.
J'ai donc décidé de partir, et de vivre seule ma vie. Le problème évidemment est que je n'ai pas d'argent. Ce qui m'oblige à vivre très..trèèès sommairement...
Voilà à quoi se résume mon terrain. Super terrain immense ou j'ai pu apporter le strict minimum... Même pas un mur pour me cacher de l'oeil des voisins indiscrets... M'enfin. C'est toujours mieux que ce que je viens de quitter. Laissez moi vous raconter.
Je vivais avec ma sœur, Léana, de 10 ans mon aînée. Nos parents sont décédés il y'a 10 ans d'un accident de voiture, elle avait l'âge de s'occuper de moi. Ce qu'elle fit et je l'en suis très reconnaissante. Cependant, cette histoire nous a brisé toutes les deux sans que l'on en parle vraiment. Ma sœur passait son temps à me couver, à s'inquiéter pour moi, à m'étouffer... Elle restait sans arrêt cloitrée chez elle, à ne rien faire. Elle ne sortait pas, et ne voyait personne. Cette situation m'exaspérait et un jour..
...Nous avons eue une énorme dispute, je lui ai dit que je n'en pouvais plus. Que je n'en pouvais plus de son comportement possessif qui ne faisait que s'aggraver avec le temps. Que j'avais besoin d'espace, besoin de pouvoir sortir, quand je voulais, sans devoir sans arrêt lui rendre des comptes. Je savais bien que le décès des parents l'avaient rendu paranoïaque vis à vis de moi, ce n'était pas de sa faute, je pouvais le comprendre. Elle ne voulait pas me perdre.
Mais elle décida de riposter en me reprochant de trop sortir, de fréquenter de mauvaises personnes qui m'entraîneraient vers le bas selon elle, de ne pas savoir me prendre en main seule. Elle me dit que sans elle, je ne serais rien. Que je n'étais qu'une gamine immature.
S'en était trop pour moi, je décida de prendre mes maigres valises et de m'en aller. Inutile de dire que la nouvelle ne lui a pas fait plaisir. Elle s'indigna, et me dit que je n'y arriverait jamais seule. Que ce ne serait qu'une question de temps avant que je revienne pleurer au bas de sa porte. Soit, je m'en allait sur ces mots.
Voilà comment je me suis retrouvée à moitié à la rue, sans un sou, sans amis et sans famille.
Je décida donc de partir me promener dans le quartier, pour chercher du boulot, et pour rencontrer des gens. J'ai étudié les arts au cours de mon cursus scolaire, je recherchait donc un poste dans le milieu.
Je rencontrai des gens sympas à la bibliothèque de la ville, qui m’aidèrent à trouver le travail que je cherchais, je commencerais demain, à 9h. En espérant que tout se passe bien, et que je renfloue vite mes comptes bien vides.
...
Par la suite, je fit un petit détour par le parc, j'avais faim, et l'odeur des hamburgers bien chauds me mettait l'eau à la bouche, n'ayant rien à manger chez moi. Je me suis alors servie, pensant qu'il n'y avait rien de mal à cela puisque nous étions sur un lieu publique, mais il n'en était rien et un parfait inconnu vint me chercher des noises; se plaignant que je mange SES hamburgers de bas étage, même pas bons en plus.
Après cette sacré journée, je décida de partir me servir un verre au bar du coin, puis 2, puis 3... Je repensais à ma sœur, si elle me voyait, elle se moquerait bien de moi..
Puis je repensais à mes parents, qu'est ce qu'ils diraient, eux? Ils ne seraient certainement pas fiers de leur fille rebelle. Peut-être que ma sœur a raison. Peut être que je ne suis rien de plus qu'une sombre idiote.
Suites à ces pensées sombres, et après un petit verre en plus, je partis danser avec les autres, et tenter de me détendre un peu avant ma première nuit à la belle étoile.
Demain sera un autre jour, ce n'est que le début d'une aventure et je me dois de donner le meilleur de moi même. Je dois arrêter de penser à ce qu'on pourrait penser de moi, et qui sait, peut être que ma sœur reviendra sur ses mots et s'excusera..Je lui prouverais que je peux y arriver..
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